lundi 11 mai 2015

stop à la réforme des collèges !



M. PUEYO est-il favorable ou non au projet de réforme du collège ??

Je suis toujours surpris de sa capacité à se taire dès qu’un sujet est difficile et qu’il ne peut prendre position sans heurter, or un député doit prendre position et voter en son âme et conscience, même si ses amis politiques doivent être déçus.

Ce projet doit être retiré purement et simplement car il va à l’encontre de l’intérêt des enfants, de notre économie, de notre relation avec l’Allemagne et donc de la construction européenne.

Le Président Hollande a rappelé à M. CAMERON qu’en Europe il y avait des règles, on peut lui retourner l’argument sur les accords avec l’Allemagne !

Depuis 1963, nos deux pays sont les meilleurs partenaires économiques et politiques et ce projet va tout mettre par terre.

Il est prévu que l’enseignement des deux langues sera une priorité, avec Mme Valaud-Belkacem, c’est fini !

Les enfants qui vont dans les classes bilingues sont formés à l’excellence, formés à l’ouverture d’esprit, au multiculturalisme si cher à la gauche pourtant.

Cette réforme va démolir l’avenir de jeunes parfois issus de quartiers défavorisés qui peuvent intégrer des formations de haut niveau grâce à ces classes qui sont poursuivies par les classes européennes.

Plus de 15% des élèves sont concernés dans un pays qui connait le chômage le plus haut de son histoire et on veut les priver d’avenir par une idéologie qui veut tout niveler par le bas !

Le projet tel qu’il est va faire dominer encore plus l’anglais, qu’il faut maîtriser évidemment, mais aussi l’espagnol au détriment de l’allemand car les élèves, à tort, pensent que le castillan est plus facile que la langue de Goethe.

L’Allemagne est notre premier partenaire économique et on ne peut se couper d’elle, pourtant on est en train de se fâcher avec elle et ce sont les anglo saxons qui vont nous dépasser.

Casser l’axe franco-allemand en Europe est très risqué pour nos enfants, notre économie et notre rayonnement.

Mme VALAUD BELKACEM, n’en a cure, du haut de sa supériorité intellectuelle, elle a quand même indiqué que des gens comme Jean d’Ormesson ou Luc Ferry étaient de pseudos intellectuels, elle s’entête, soutenue par M. VALLS, et visiblement M. PUEYO.

Après la théorie du genre, Mme VALAUD BELKACEM n’est vraiment en réussite dans ses choix de réformes…

L’excellence pour les élèves est nécessaire, elle l’est pour notre pays, on ne peut survivre sans élite et sans permettre à n’importe quel élève de n’importe quel quartier de notre pays de réussir !

4 commentaires:

  1. Monsieur Deniaud,
    Je me permets de vous préciser qu'il n'aura pas fallu attendre la future réforme de Madame Valaud Belkacem pour que l'anglais domine l'ensemble des langues c'était déjà le casquand vos amis étaient aux affaires. En ce qui concerne l'espagnol qui serait, d'après vous bénéficiaire au détriment de l'allemand, je crois bon de vous signaler que qu'il existe des centaines de classes bilangues anglais-espagnol dans les Académies de Bordeaux, de Toulouse, de Montpellier, de Poitiers, d'Aix-Marseille et j'en passe, donc l'espagnol sera aussi touché. Dans l'Académie de Caen il n'y a que 5 bilangues anglais-espagnol et pour votre information, elles avaient été ouvertes dans des collèges où l'allemand avait disparu depuis longtemps. Seulement 5 car tout a toujours été fait pour empêcher d'autres ouvertures et nuire à l'allemand. Depuis de nombreuses années l'allemand bénéficie d'un traitement de faveur, des classes restent ouvertes avec très peu d'élèves et quelque part ça ne me dérange pas même si au bout du compte pour le même nombre d'heures d'enseignement, le professeur d'espagnol que je suis, a deux fois plus d'élèves et donc bien plus de travail que les collègues d'allemand. Mais qu'importe car la situation des professeurs d'allemand est précaire et il faut dans une juste mesure les aider. Cependant un commentaire que vous faites sur la langue de Cervantès que j'enseigne me semble un peu spécial. Vous dites:" les élèves, à tort, pensent que le castillan est plus facile que la langue de Goethe". J'ai l'impression de rêver car on a fait croire pendant des décennies que l'espagnol était une langue facile, adaptée aux élèves moyens et faibles et que seulement les bons élèves pouvaient faire de l'allemand.L'autre argument était que faire de l'allemand permettait à l'élève d'être dans une "bonne classe" combien de fois ai-je entendu cela de la bouche même des professeurs d'allemand; mais c'était une autre époque! L'espagnol n'a jamais été une langue facile, elle a longtemps été considérée avec mépris et comme par hasard on commence à lui trouver des vertus: c'est un peu facile ne trouvez-vous pas? Je suis atterré aussi quand vous dites que les anglo-saxons vont nous dépasser, mais c'est déjà fait et depuis très longtemps. Le monde change et pour le comprendre il faut parfois regarder vers la Chine. Vous ignorez peut-être que l'enseignement de l'espagnol est obligatoire là-bas depuis pas mal d'années, l'Amérique latine est l'un des grands enjeux commerciaux d'aujourd'hui et de demain et cela personne ne pourra l'empêcher. Pour finir vous prétendez que ce projet va à l’encontre de l’intérêt des enfants, de notre économie, de notre relation avec l’Allemagne et donc de la construction européenne et que cela va tout mettre par terre. Franchement vous ne croyez pas que vous exagérez un tout petit peu !!! L'enseignement du français en Allemagne est loin d'être la priorité des allemands et cela ne nuit en rien aux relations entre nos deux pays. Cette réforme n'est ni meilleure ni pire que toutes les précédentes vous utilisez cette fenêtre pour combattre le gouvernement et c'est votre droit mais s'il vous plait ne déformez pas la vérité quand cela vous arrange. N'oubliez pas que vous avez soutenu un gouvernement qui a supprimé des dizaines de milliers de postes d'enseignants et cela est bien pire que la réforme qu'on nous propose.
    Bien cordialement
    Marcel Ricart professeur d'espagnol au lycée Alain

    RépondreSupprimer
  2. cher Monsieur
    vous abordez plusieurs points dans votre réponse.

    Sur la difficulté de l'espagnol par rapport à l'allemand.

    je suis totalement d'accord avec vous, ayant pratiqué trois langues durant ma scolarité, sur le fait qu'on a fait croire que l'espagnol était plus simple et que l'allemand envoyait les élèves vers de meilleures classes, cette position est absurde! Chaque langue a ses règles, ses spécificités et chaque personne qui apprend une langue peut réussir dans l'une et pas dans l'autre, là encore je peux en témoigner, ayant la prétention de maîtriser plus que correctement l'anlgais mais ayant eu plus de difficulté en allemand et espagnol.

    l'enseignement de l'espagnol avait de génial cette plongée dans la civilisation, l'Histoire, la peinture que nul autre enseignement de langue ne m'a permis d'avoir. mon propos n'est en aucun cas d'opposer une langue à une autre bien au contraire.

    sur le poids économique de l'espagnol

    chaque zone du monde a ses spécificités, notre pays a une histoire différente de celle de la Chine, notamment avec l'Allemagne que ne nous pouvons mépriser.
    l'enseignement du Français en Allemagne n'est peut être pas la priorité mais les accords font que tout de même il existe et risque de baisser encore plus.

    sur le nombre de professeurs.
    j'ai soutenu et soutiendrai encore la baisse du nombre de fonctionnaires, seule source d'économie de notre budget, et en particulier dans l'éducation nationale. Depuis 30 ans on ne cesse d'augmenter le nombre de fonctionnaires, de moins en moins sont en contact avec les élèves, il faut donc y remédier en poursuivant la baisse mais en l'appliquant aux directions centrales et aux rectorats et non plus aux professeurs sur le terrain.

    je n'ai pas pour vocation de dire et penser que tout ce que mes amis politiques ont fait, font ou feront est la panacée loin de là ! Si vous me connaissiez en dehors du prisme de la presse vous vous en rendriez compte.

    je suis à votre totale disposition pour débattre d'un sujet majeur et passionnant.

    Bertrand DENIAUD

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Monsieur Deniaud,

      D'abord merci d'avoir répondu à mon message. Je constate que nous avons un point de convergence concernant l'espagnol.

      Je suis aussi d'accord concernant l'histoire commune que nous avons avec l'Allemagne et loin de moi l'idée de mépriser l'allemand bien au contraire mais il faut aussi se tourner vers l'avenir et ne pas laisser passer le train en marche. Nos entreprises doivent pouvoir aller se développer vers d'autres marchés, le savoir-faire français est reconnu partout et c'est un atout qu'il faut utiliser.

      Une autre question va cependant vite se poser car nous sommes, et vous le savez, dans une logique économique : c'est le coût pour l'institution des disciplines à petits effectifs. Que ce soit ce gouvernement ou le prochain qui vous sera plus favorable, des coupes seront faites et des postes disparaîtront.

      Concernant le nombre de fonctionnaires, oui il faut faire des économies j'en conviens. Etant donné que le métier d'enseignant n'attire plus, il suffit de voir la baisse du nombre de candidats aux concours de recrutement, il finira par y avoir une baisse du nombre d'enseignants à moyen terme.

      La classe politique pourrait aussi l'exemple en ce qui concerne les économies, les français sont de plus en plus scandalisés par les efforts qui leur sont demandés, surtout les classes moyennes. Il existe des tas de commissions qui ne servent à rien, qui coûtent énormément d'argent public et dont le seul but est de placer des gens favorables à tel ou tel gouvernement. Le nombre de représentants politiques devrait aussi revu à la baisse. Je crois que les gens n'en peuvent plus de cette classe politique et des avantages qu'elle s'octroie , les gouvernements passent et rien ne change vraiment.

      Dans ce pays les majorités promettent toujours de tenir compte de l'avis des français après une élection et les oppositions ont toujours toutes les solutions aux problèmes des français quand elles ne sont pas aux affaires.

      Je suis très inquiet pour mon pays car on voit bien que de plus en plus de français veulent tenter l'expérience de l'extrême et cela risque d'être fatal à la France.

      Nous aurons peut-être un jour prochain l'occasion d'échanger car nous avons tous à apprendre les uns des autres.

      Bien cordialement
      Marcel RICART

      Supprimer
  3. Monsieur Ricart
    Il y a bien des points sur lesquels nous nous retrouvons!
    bertrand deniaud

    RépondreSupprimer